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Journal de bord, des mots sur des pages pour raconter une histoire... Peut-être la mienne, peut-être la vôtre...

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Journal de bord, des mots sur des pages pour raconter une histoire... Peut-être la mienne, peut-être la vôtre...
14 août 2009

KAREN M.

C'est peut-être mes derniers jours que je passe à B.

Bien évidemment je pense à toi.
Voilà maintenant un an que nos routes se sont décroisées, parce que tu l'as souhaité.
Je suis restée un peu plus longtemps à l'Université il y a deux mois pour t'apercevoir. C'était deux secondes, deux misérables secondes qui m'ont permis de me rendre compte que peu importe le temps, je ne t'oublie pas.
Quand je vais dans cette grande rue, je ne peux m'empêcher de tourner la tête vers cette ruelle où je sais que tu habites.

Là, où je suis, je sais où tu habites. Je pourrai facilement y aller à pied et sonner à ta porte. Pour qu'on puisse enfin se parler.
Mais j'ai déjà sonné chez toi et (heureusement?), tu n'étais pas là.
C'est ridicule. Je repense à une chanson que tu aimais bien "So Close and still so Far" qui représentait ironiquement ce qui se produit aujourd'hui.

Je ne veux pas revenir sur le mal que tu m'as fait en ayant une réaction aussi infecte. Les amis me disent que tu ne méritais pas que je te porte une telle attention et que tu n'étais qu'une pauvre conne que je devrais rapidement oublier. Je sais que tout ça, c'est dû au passé, à ce que tu as vécu.

Tu es une personne chaleureuse et généreuse mais en même temps, tu pouvais facilement avoir cette barrière de glace.

Tu pouvais partager sans problème l'intimité de ta maison, mais en aucun cas il était possible de "rentrer en toi". Te connaître, t'interroger, savoir qui tu étais relevait du difficile. Tu n'es pas extrovertie. le peu que tu as pu me confier de toi a été fait de manière froide et distante. Comme si tu te protégeais de tout. Comme si c'était dangereux pour toi de relever ce pan de ta vie. Je t'ai ensuite remerciée de cette confiance que tu m'avais accordée ce à quoi tu n'as rien répondu.
Même les mots simples pour manifester aux gens que tu les apprécies ne sortaient jamais de ta bouche. Ce nihilisme n'est en vérité qu'un masque. Un masque où j'ai deviné que tu avais souffert. J'ignore ce que tu as pu vivre, j'ignore même ce qui t'a rendue aussi froide, aussi méprisante, mais il en demeure que ça du être quelque chose qui t'a apparemment écorchée.

Je ne reviendrai pas sur ta réaction infecte. Je n'ai qu'un souvenir précis qui me revient. Un soir où j'avais passé la soirée chez toi. Il était plus d'une heure du matin. Tu étais sur le seuil de ta porte, moi en haut des escaliers, prête à descendre. Je t'ai remerciée sincèrement de cette soirée entre amies où tu m'avais visiblement montré que tu m'appréciais. ce qui fait que cette soirée avait été vraiment agréable. Tu aurais pu me répondre "Moi aussi ça m'a fait plaisir" ou bien "Y a pas de quoi". Mais tu t'es contentée de me regarder et de sourire. Ton regard ne se détournait pas. C'est sans doute la seule et unique fois que ton sourire m'apparaissait comme ça. On a du se regarder comme ça pendant deux secondes à peine, mais ces deux secondes ont commencé à réveiller quelque chose en moi. prise de panique, sans pour autant le montrer apparent, je t'ai salué et je suis partie. Faut dire que j'aime pas les instants comme ça où on se regarde sans rien dire. j'aime pas regarder quelqu'un longtemps dans les yeux, je détourne toujours le regard. Par instinct. Et là j'avoue que ce moment m'avait troublée. Mais j'oublierai jamais ce sourire que tu as eu à ce moment-là. On aurait dit que pendant quelques secondes à peine, tu baissais la garde. Qu'il n'y avait plus cette putain de glace que j'essayais de creuser pour saisir qui tu étais. Et ça, c'était bien.

Un an a passé.

Tu as choisit de fuir. De me fuir. Par peur sans doute, mais aussi par protection. Et moi? Tu me laisses dans quelle merde émotionnelle?
Certaines personnes ne comprennent pas que je puisse encore penser à toi après tout ce temps. Un an. Mais le temps ne fait pas oublier. Il ne fait que cicatriser les blessures. "Et sur les blessures, point de suture." Indéniablement, cette chanson me fera toujours penser  à toi.
je te vois toujours comme quelqu'un de bien. Maintenant, si tu étais plus ouverte d'esprit, tu me demanderais: "Pourquoi moi?" Et moi j'aurais envie de te répondre: "Parce que c'est toi. Et que ce ne sera jamais aucune autre."



http://un-jour-peut-etre.cowblog.fr/images/draw23.jpg

Elle que j'ai dessinée de tête... sans modèle alors que je n'y arrive jamais.

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27 juin 2009

Elle aime elle

Je voudrais la revoir. Elle me manque. J'aurais jamais cru que ça ferait aussi mal. Voilà un an qu'elle a choisit de rompre tout contact avec moi. Un an. Et je pensais que d'ici là, je ne l'aurais pas oubliée. Y a quelque chose de fort qui reste encore. Je sais pas. Comme une évidence. La première Elle. Et la dernière. Elle m'a blessée, profondément blessée. J'aimerais tellement la revoir. Les mots manquent, je sombre dans le pathos en me relisant et je déteste ça. Je sais même plus comment exprimer la brûlure qui reste encore. J'ai beau crier, je n'aurai aucun écho...

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J'avais fait ce site l'année dernière:
www.freewebs.com/elle-aime-elle

19 juin 2009

Racontez-moi...

La vie est courte. Tu vois. Bien trop courte. J'voudrais juste une fois que tu puisses effleurer tes doigts sur moi. Allez, viens, n'attends pas. C'est tellement simple... Oui, c'est aussi simple que ça. Qu'est-ce qu'il y a à perdre après tout? Je crois qu'on a tellement de choses à perdre si on hésite, si on ne sait pas, si on doute.
Allez viens te glisser dans mes draps, ne t'en prive pas. De toute façon, je sais que tu aimeras.
La nuit semble si belle, mais elle n'est pas éternelle. Rien n'est éternelle, rien ne semble immortel. Alors avant que la vie ne nous vole le peu d'instant qu'il nous est offert, il nous faut la consumer... Ardemment, avec ivresse!...

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19 juin 2009

Elle enchante ma vie

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Vendredi 20 Janvier 2006 - Paris Bercy
Samedi 16 Mai 2009 - Zénith de Toulouse
Vendredi 12 Juin 2009 - Halle Tony Garnier de Lyon

Trois dates. Contrairement à d'autres personnes, je n'ai pas fait toutes les dates de cette immense tournée. Je n'en suis pas moins admiratrice de cette femme. Qu'est-ce que je pourrais dire sur elle que je n'ai pas maintes et maintes fois répété à mon entourage? C'est une artiste que j'ai découvert quand j'avais 12 ans. Très jeune âge me direz-vous. Mais c'est elle qui m'a éveillé à l'écriture, à l'amour des mots. C'est elle qui m'a appris à les apprivoiser, à analyser et comprendre leur sens. C'est elle qui m'a fait grandir, c'est elle qui a fait de moi, en partie, ce que je suis devenue aujourd'hui.
Tout a commencé un matin banale. J'ai allumé ma petite TV et j'ai vu le clip de L'Ame-Stram-Gram dans son intégralité. J'ai été immédiatement séduite par cette beauté, cette grâce, cette voix crystaline... Ce roux flamboyant...
Puis pendant des années, bercée par ses chansons... Les premiers albums restent dans mes préférés...

J'ai pu applaudir Mylène à trois reprises. Lors des deux concerts de la tournée 2009, j'ai été heureuse de découvrir enfin sur scène une de mes chansons préférées à savoir A quoi je sers? qu'elle n'avait pas chantée depuis 1989.
Comment ne pas avoir une pensée pour son premier manager Bertrand Le Page, qui s'est donné la mort voilà dix ans? Je crois que cette chanson, il l'aimait tout particulièrement. Il trouvait qu'elle lui parlait beaucoup...
J'ai essayé de discuter de lui avec d'autres fans du rôle qu'il a joué auprès de Mylène, mais peu semblent apprécier ce passage de la vie de Mylène, jugeant Le Page de mégalo ayant fait souffrir Mylène.
Et s'il n'était pas tout simplement cet homme écorché en quête de quelque chose pour combler le vide qu'il pouvait éprouver?...

Mylène est une artiste qui contrôle tout. Une artiste perfectionniste qui sait concevoir du début à la fin ce qui sera pour son public un moment de rêve et de bonheur. Beaucoup parlent de stratégie du mystère, d'autres voient en elle la figure du Diable... Tant de clichés qui vont bon train depuis des années mais qui demeurent plats, et sans aucune crédibilité.
La richesse culturelle de Mylène est trop méconnue du grand public. C'est une femme aux atouts et aux facettes multiples qui n'a de cesse que de montrer sans cesse le meilleur d'elle-même, qui ne lasse jamais. Elle surprend encore, aujourd'hui, même après plus de 20 ans de carrière.

Elle laissera une trace indélébile dans le monde de la chanson française... et dans ma petite vie... Merci Mylène...

4 juin 2009

Racontez-moi

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Racontez-moi ce que c'est...

Je vous regarde à l'angle de la porte. Je peine à respirer parce que je vous vois. Je vous sens non loin de moi et je sais qu'il m'est impossible de vous approcher. Comment pourrais-je définir la vague qui me submerge?  Allongé, assoupi, endormi, je n'en sais rien. J'observe les souffles lents de votre respiration. J'aimerais ouvrir davantage pour vous regarder de plus près.
Je vous entends même respirer. IL faut dire que tout est si calme ici. On entendrait même une mouche voler. Il pleut. Le bruit des gouttes qui viennent s'entrechoquer sur votre vitre ne semble en aucun cas perturber votre sommeil.
Vous ne bougez pas d'un pouce. Aucun mouvement, même nerveux. La tête légèrement inclinée vers moi. Je retiens mon souffle pour que vous ne m'entendiez pas. J'ai le coeur qui s'emballe, les mains qui tremblent. Je pourrais entrer, fermer la porte derrière moi, faire grincer le plancher, vous réveiller et faire ce que j'ai à faire.
Je pourrais le faire... Mais je ne le ferai pas...

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31 mai 2009

Ca ressemble à ça...

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Ecrire, ça n'engage à rien. On ne trouve jamais de solution quand on écrit. On vous crache bien souvent dessus quand vous dîtes que c'est la meilleure des manières de s'exprimer, d'évoquer une idée, un sentiment. Ecrire, c'est le moyen d'écrire sans être interrompu. Cette citation m'a toujours suivie. Elle m'a toujours accompagnée. Elle a longtemps été ma revendication, mon prétexte. Elle me sauve. On nous demande tellement de nous justifier. Tout le temps. On ne justifie pas l'écriture. Les paroles s'envolent, les écrits restent. Cet espace n'est pas un journal intime mais simplement un espace à la création. Des histoires. Pas mon histoire, juste des histoires, où je me glisse. Où je glisse d'autres personnes. Juste le plaisir de voyager dans l'imaginaire... dans un imaginaire parfois pas tellement fictif que ça. Posez-vous quelques instants et lisez, en oubliant tout le reste...

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